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À Valloire, comme dans beaucoup de petits villages, tout le monde se connaît et les gens ont souvent l’habitude de se donner un sobriquet. Celui-ci se transmettait parfois de génération en génération.
Si Thelcyde et Sixte ont construit la maison en 1901, le surnom du Marquis vient de Lucien Gilloz qui épousa Alexia leur fille en février 1904. Lucien portait le surnom de Marquis par sa mère Jeanne Gilloz, « la Marquise », qui habitait au hameau de la Borgée. Ce surnom fut donné à Jeanne qui était de famille aisée et avait pu envoyer ses 4 enfants à l’école, chose rare pour l’époque. Si Jean-Baptiste et François embrassèrent la vocation de prêtre, Symphorose, l’unique fille se rendit à Paris pour travailler à la radio. Quant à Lucien, il devint comptable à l’usine Pechiney de Saint Jean de Maurienne et servit comme Officier lors de la Grande Guerre, combattant notamment à Verdun et dans l’Aisne. Il décèdera en 1920 suite aux séquelles de la Guerre. Sa fille Hélène héritera à son tour du surnom de Marquise. Vincent, son mari ne prit pas le surnom de Marquis mais fut plus connu sous le nom du « Grand Vincent » en raison de sa taille (1,85 m) impressionnante pour l’époque !
Le surnom de Marquis se transmit néanmoins aux générations suivantes et fut associé à la demeure familiale, c’est ainsi que Lucien, fils du « Grand Vincent » le porta puis Jean-François, l’un des derniers locataires de la maison et propriétaire de l’hôtel l’Aiguille Noire.
En hommage à ses ancêtres, Lionel a choisi d’appeler la maison familiale : « Chez le Marquis du Pontet » en référence à ce sobriquet donné il y a plus d’un siècle à son arrière-arrière-arrière-grand-mère et qui reste associé à cette demeure familiale.